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Répondre à ceux qui vous en veulent de baisser votre consommation de viande

A l’occasion de la nouvelle année, vous avez décidé de réduire votre consommation de viande, ou même de la supprimer. Quelles que soient vos raisons, vous rencontrerez toujours des personnes voulant remettre en question votre choix, et le plus souvent en utilisant des arguments scientifiques et / ou écologiques. Petit manuel de survie, quel que soit votre choix, quel que soit votre parcours.


1 - Répondre de manière constructive…


« Le légume souffre aussi »

  • Argument 1 : non, les nocicepteurs, à l’origine de la douleur, n’ont pas été identifiés dans les plantes. Bien sûr, ces plantes communiquent, transmettent des informations, mais nous sommes très loin en comparaison avec les mammifères.

  • Argument 2 : manger de la viande (et donc la masse végétale pour nourrir tous les animaux d’élevage) suppose de sacrifier beaucoup plus de végétaux que pour l’alimentation végétarienne.


« Le soja, ça déforeste énormément »

  • En France par exemple, 90 % de la consommation du soja est destinée à nourrir le bétail.

  • En Europe, la plupart des aliments à base de soja, destinés directement à la consommation humaine, sont fabriqués avec du soja produit localement.

  • La déforestation (au Brésil notamment) due à la plantation de soja est quasi-exclusivement destinée à la nourriture animale d’élevage.



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« En étant végétarien, tu auras des carences »

  • En ce qui concerne le fer, pas de carences si l’alimentation est équilibrée (incluant légumineuses, fruits secs, céréales…) > voir les recettes sur l’application Etiquettable

  • En ce qui concerne le B12, il est conseillé d’intégrer des compléments en cas de régime végétalien.

  • Pensez à rappeler que les végétariens ont des taux de cholestérol plus bas, une pression sanguine et un IMC plus bas également, donc moins de risques face aux maladies cardio-vasculaires.


« Ton action, puisque t’es tout seul, elle ne sert à rien ! »


Le dernier rapport de Carbone4 sur les limites de l’action individuelle a été très médiatisé. Si celui-ci encourage clairement les politiques et les entreprises à faire leur part, il oublie pour autant des effets indirects de l’action individuelle :

  • mon action individuelle a de l’influence sur les autres personnes autour de moi. Difficilement calculable, mon pouvoir d’influence n’est pour autant pas à négliger.

  • au-delà de la réduction d’impact, l’orientation de mes achats ou de mes usages peut influencer les marques. Intermarché a par exemple récemment mis à jour 700 recettes de ses produits suite à l’utilisation de Yuka.





“De toutes façons, toute action visant à réduire le changement climatique va à l'encontre de l'économie”


Le coût économique (et pas que !) de l'inaction climatique est beaucoup plus élevé que celui de la transition : pensez notamment aux déplacements de population, à la prise en charge des nouvelles maladies, à la gestion des catastrophes naturelles qui sont de plus en plus nombreuses du fait du changement climatique...


Oui mais faut-il toujours répondre ?


Créer du doute, attaquer personnellement, contester les faits par des arguments pseudo-scientifiques, les stratégies sont nombreuses et les biais cognitifs également. Faut-il pour autant répondre à tout ? Si vous le souhaitez réellement, rappelez vous qu’aucun argument ne pourra vraiment le convaincre sur le coup, restez zen, et restez à distance personnelle des arguments.



2 - Au-delà des arguments, vive la rhétorique !


Votre interlocuteur commence à avoir recours à des comparaisons ? Quand on en arrive là, c’est qu’on est à court d’arguments. Le très bon Petit Manuel d'Autodéfense humoristique quand on est végétarien (First Éditions) nous donne quelques punchlines bien salées

  • « t’es végétarien.ne, mais ça ne t’empêche pas de prendre ta voiture et l’avion > Tu as raison, l’environnement c’est tout ou rien. Du coup, je vais jeter mon plastique dans la mer et manger des bébés panda, ce sera plus cohérent ».

  • « Le végétarisme, c’est une mode de bobo, ça passera > C’est vrai, les modes passent. Heureusement, l’ignorance aussi »

  • « Sans viande, on ne peut pas avoir de force > Les taureaux sont herbivores. Si tu en bats un au bras de fer, je me remets à la viande ! »

  • « Je ne me vois pas passer une vie entière sans viande… > Francis Lalanne ne se voyait pas passer une vie entière sans refaire un album. Comme quoi, il faut savoir s’arrêter ».

  • « Ça te manque pas, quand même, une bonne cuisse de canard ? > Certainement moins qu’au canard »

  • « Beaucoup de scientifiques ne cautionnent pas le végétarisme > Je sais que ton boucher a une blouse blanche, mais ça ne fait pas de lui un scientifique »

  • « L’homme est en haut de la chaîne alimentaire, il dispose des autres espèces > Tu penses être en haut de la chaîne alimentaire ? Je te laisse en débattre avec ce grizzly »



 

Aller plus loin


Pour information, ECO2 Initiative accompagne les acteurs de l'alimentation dans leur transition. N'hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.

  • Collectivités : baissez le poids carbone de vos cantines

  • Scolaires : formez vos élèves

  • Restauration collective : pilotez votre activité grâce à notre éco-calculateur

  • Contactez notre expert alimentation : shafik.asal@eco2initiative.com


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